Investir mieux pour entretenir moins
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Les terribles événements du 13 novembre ont des conséquences sur la filière, par exemple l'annulation du Salon des maires, qui devait avoir lieu la semaine suivante. Ne pouvant anticiper pareille catastrophe, les journaux professionnels concernés par cet événement l'avaient largement traité en amont. Et laissent a posteriori entrevoir de quoi aurait été faite l'actualité de la semaine du 17 novembre si quelques individus inqualifiables n'en avaient décidé autrement.
Les médias auraient insisté sur les difficultés budgétaires que connaissent aujourd'hui nos collectivités. Selon Le Moniteur (voir p. 8), l'investissement public en France a continué à reculer en 2015 et la tendance va se poursuivre en 2016, un peu moins fort, toutefois. Il semble donc qu'il ne faille pas trop compter sur les collectivités pour relancer l'activité l'an prochain. Ce sont là plutôt des confirmations que des informations, mais ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour les entreprises, ni pour les citoyens qui attendent plus d'infrastructures vertes dans leurs villes et villages.
Un rapport de la Cour des comptes qui suggère de limiter les dépenses de fonctionnement est aussi évoqué. On sait tous le mal qui se cache derrière le mauvais investissement, la recherche du moindre coût qui génère ensuite des frais d'entretien à n'en plus finir mais qu'on laissera à ses successeurs. Sortir de cette spirale serait une bonne chose. Mais la condition est d'investir mieux et souvent plus, pour générer des projets économes à long terme. Nous avons indéniablement besoin de maîtriser nos dépenses. Le faire trop vite peut se révéler contre-productif...
PAR PASCAL FAYOLLE
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